La 4G sera déployée à 100% dans le métro de Paris d'ici fin 2019, voire 2020 dans le pire des cas. La RATP avait pourtant assuré en 2015 que la couverture totale serait assurée fin 2017. Un objectif repoussé d'au moins deux ans donc et qui est en ce début 2018 encore loin d'être atteint. La RATP s'est expliquée sur la raison des retards.

En 2015, la RATP affirmait que l'ensemble du réseau de métro parisien serait couvert en 4G d'ici fin 2017. Un objectif qui est en ce début 2018 très loin d'être atteint. D'après le Parisien, il faudrait plutôt compter sur une couverture totale fin 2019, voire 2020. Les RER B et D auront quant à eux le WiFi en 2018.

La 4G dans le métro parisien se fait attendre

Très en retard sur son calendrier, la RATP s'en est expliquée par le biais d'un communiqué à destination du Parisien. “Dès 2000, la RATP a été l’un des premiers réseaux au monde à déployer la 2G sur son réseau, alors même que le taux de pénétration du mobile n’était que de 50 %. Le déploiement de la 3G/4G est toutefois beaucoup plus complexe”, a-t-elle déclaré, listant une série de difficultés techniques :

• L’exiguïté des locaux techniques des stations d’un métro plus que centenaire, où l’espace est rare
• La nécessité de ne pas prendre de risque par rapport aux équipements vitaux nécessaires à l’exploitation (enjeux de sécurité, en raison de la chaleur dégagée par les équipements)
• L’obligation de mener les travaux de nuit, sur les plages très restreintes des heures de fermeture au public
• La nécessité de travailler avec quatre opérateurs de téléphonie

“Actuellement, en plus du réseau de surface, les lignes A et B du RER et la ligne 1 du métro sont en grande partie couvertes. Au total, à date, un tiers du réseau RATP est couvert. Cela représente près de 120 stations et gares sur 365″, se défend la RATP.

Le métro de Toulouse était couvert intégralement en 4G au mois de novembre 2017, une première en France. Le métro de Rennes aura droit à la 4G au premier semestre 2018, alors que Orange, Bouygues, SFR et Free vont couvrir le métro de Lyon en 2019. Bien sûr, les problématiques sont différentes qu'à Paris, qui possède un réseau bien plus vaste.